Erebos Namboku Trip 10, de Matsushima à Asamushi-Onsen
Aujourd'hui, la journée commence comme les précédentes, par du trainspotting ! A Matsushima, la ligne principale Tōhoku et la ligne Senseki se côtoient sur quelques kilomètres. Note pour les touristes, c'est cette dernière qui est plus pratique car la gare de la ligne Tōhoku est plus excentrée.
J'ai espéré voir les JR 205 de la ligne Senseki à la livrée manga, mais soit je n'ai pas eu de chance, soit ce n'est plus d'actualité.
Sur la ligne Tōhoku, il y a un peu plus de variété, entre les trains de banlieue (JR 719 et E721) et les trains de marchandises.
Après un super petit-déjeuner, il est temps de reprendre notre voyage vers le nord. Nous sommes dans la petite gare de Matsushima-Kaigan et notre train pour Sendai est dans un quart d'heure. Mon compagnon de voyage n'est pas très fan de trains, vous l'avez compris, mais il s'est découvert une vocation de collectionneur de tampons de gare. Souvent le tampon est en libre-service, mais parfois il faut demander au chef de gare, comme ici. Il nous le donne, mais notre agent est curieux de voir ceux que nous avons déjà récoltés. Pas de problème, voilà mon carnet (commencé en 2013). Et il a tout identifié, même des obscures stations de la loop line d'Osaka. Bravo chef !
Puis nous montons sur le quai pour prendre notre JR 205, après avoir attendu que le train de Sendai libère la voie.
A Sendai, changement rapide pour un Shinkansen E5 Hayabusa.
et en moins d'une heure et demie, nous voilà à Shin-Aomori.
C'est encore de terminus nord des Shinkansen, mais dans moins d'un an, ils continueront vers Hokkaidō. Les voies sont déjà prêtes.
Un Super Hakuchō nous emmène en quelques minutes en gare d'Aomori et là surprise :
Yes, le East i-D, le train d'analyse version diesel des voies classiques de la JR East. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des pantographes (sans doute pour le contrôle des caténaires).
Je n'ai pas le temps d'aller le voir de près, le East i-D était apparemment pressé de partir. Mais il a eu la gentillesse de m'attendre !
Je prends une photo du JR 485 rangé sur une voie de garage, et nous partons poser nos valises en consigne avant d'aller manger.
J'ai réservé un ryokan à Asamushi-Onsen, à une quinzaine de kilomètres du centre d'Aomori. Ce qui nous laisse l'après-midi pour découvrir la ville. On commence par aller sur le grand pont suspendu, qui doit offrir de bons points de vue.
D'un coté, c'est la gare qui est bien vide avec seulement un Super Hakuchō.
De l'autre coté, il y a le Hakkoda-maru, un ferry qui emmenait les trains sur Hokkaidō avant l'ouverture du tunnel du Seikan, en 1988. Aujourd'hui c'est un musée.
Le mois d'avril est frisquet dans le nord du Japon (dire qu'on a commencé en t-shirt à Nagasaki) et il reste encore les vestiges des tas de neige de l'hiver dernier.
Au détour d'une rue, on tombe sur un van customisé aux couleurs du H5, le futur Hokkaidō Shinkansen (en fait un E5 avec une bande lavande).
Puis nous arrivons au Nebuta Warasse, un musée dédié aux chars lumineux typiques de la région, et que j'avais déjà pu voir en action en 2011 au Rokkon de Sendai.
Après un détour par le centre commercial, nous retournons en gare d'Aomori où un E751 Tsugaru a pris la place du 485.
Et pendant que deux collégiennes courent pour attraper leur 701, nous prenons l'équivalent de ce train chez la compagnie Aomori Railway, qui nous dépose 25 minutes plus tard à Asamushi-Onsen.
Et là, pour la première fois, nous ne sommes plus en voyage, nous sommes en vacances !