Du nouveau chez les autres?

Hier les nouveautés de la JR.

Aujourd'hui, voyons ce que j'ai pu aller pêcher dans les compagnies privées!
Certaines nouveautés me sont tombées dessus sans le vouloir, ni le savoir parfois!
Par contre, j'avais quand même fait une petite liste de certains trains que je voulais absolument avoir en ma possession photographique.
J'ai passé des heures au bout des quais pour attendre ces petits nouveaux, qui pour certains m'en ont fait baver et suer dans les fournaises du mois d'août japonais.

Je commencerais par une compagnie qui est tout en haut de mes préférées, Meitetsu bien sûr!
Et là, je dois dire qu'autant j'étais heureux de retrouver mon vieux Panorama Car 7000, mais le nouveau de la Meitetsu ne m'emballe pas vraiment. Un design faible, très faible, palichon, sans punch, alors que la Meitetsu nous avait habitué à tant d'innovation depuis si longtemps. Depuis quelques années, ce n'est vraiment plus ça! Rien qui fasse lever les foules, ni les otaku en folie.
Voici donc le Meitetsu série 5000, en piste depuis quelques mois déjà, exemplaire n°1:

Meitetsu 5001, Sako eki.
N'est-ce pas, ça ne vaut pas la peine de se relever la nuit, ni le jour d'ailleurs. Bonne sieste!

Je suis allé faire un tour chez une petite compagnie privée d'Osaka pour la première fois, Hanshin.
Et j'ai été agréablement surpris par la qualité et la diversité du matériel. Du bon vieux comme du joli neuf nous est proposé là-bas.
Et leurs dernières nouveautés se nomment Hanshin 1000 & 9000, dont voici le premier exemplaire 1201 de la première série :

Hanshin 1201, Amagasaki eki, Osaka.
Plus sympa déjà, non?
Moins sympa ce matin-là, la carte mémoire bloquée avec mes 50 premières images du jour toutes envolées dans l'air chaud d'Osaka, grrrr! Alors que je m'étais levé à 5h pour attendre l'arrivée d'un train de nuit en gare d'Osaka, les boules!
Voici aussi le 9209, issu de la série 9000 hyper fraîche, mais moins fun que l'autre:

J'aurai pu aller faire un tour chez Keihan qui a plein de bonnes nouveautés à nous montrer, mais tel ne fut pas le cas!
Puis il faut bien que j'en garde un peu pour la prochaine fois.

Retour à Tôkyô, déjà.
Oui mais je n'ai pas écumé autant les compagnies privées, petites ou grandes d'Osaka, de Kyôto ou  ...d'ailleurs, comme j'épure le réseau de Tôkyô.
Et cette année un de mes grand objectif était la Tôkyû Corporation comme elle se nomme.
Il avait été annoncé ces derniers mois deux nouveautés qui, sur le papier glacé des magazines, paraissaient fort alléchantes. Tôkyû 6000 et 7000. Ce numéro 7000 me plaît déjà bien, et m'en rappelle un autre, rouge et ancien que j'idolâtre.
Et ce 7000 là m'en a fait faire du chemin, car lors d'une première journée sur les voies de la Tôkyû, ...point de 7000 en vue! Remarquez que seulement 2 exemplaires ont été construits alors il faut attendre longtemps au bout des quais pour le voir arriver.
Alors jamais dépourvu de moyen, j'y suis retourné lors d'une deuxième journée dans la zone, et coup de chance au moment où, après 40 minutes d'attente, je m'apprêtais à déguerpir, le 7000 n°1 apparu enfin:

Tôkyû 7000, Kamata eki.

Et pour ce qui est de la série 6000, née à peine plus tôt, et qui m'a vraiment donné envie de venir voir tous les trains de la Tôkyû, ce fut tout le contraire car à peine débarqué dans la première gare de la compagnie le premier jour, il m'en arriva un immédiatement en pleine face, si vite que je n'eus même pas le temps d'en faire un bon plan. Mais vu que j'étais dans sa gare terminus, point d'affolement. Lors de son rebroussement il m'était facile de le shooter tranquillement.

Tôkyû 6000, Futako-Tamagawa eki.

Il est là, sur la gauche, alors qu'un Tôbu 50050 passe à droite.
Non mais vous avez vu cette gueule body-buildée, ses hanches larges, son regard vif et perçant, ...AAaaah j'adore ce train! Vraiment un bon coup de la part de la Tôkyû. D'ailleurs les otaku étaient nombreux à shooter de tous côtés sur les quais ce joli petit monstre ferroviaire.
J'étais venu pour lui et grâce à lui, je n'étais pas déçu.

Tôkyû 6000, Jiyûgaoka eki.

Sur le plan plus heut se trimballait un train de la Tôbu. Justement de cette compagnie les nouveautés tournent autour de ce style de train de la série 50 000. Depuis trois ans étaient sortis les 50 050, 10 exemplaires.
Et depuis cette année le concept s'est décliné avec les sous-séries 50 070 et 50 090. J'ai pu croiser un train de la série 50 070 ...

Tôbu 50 070, Wakôshi eki.

Ce Tôbu 50 070 arrive en gare de Wakôshi à l'extrême nord-ouest de Tôkyô, grande gare terminus de la Tôkyô Metro.
Point de départ de la Yurakuchô line et de la toute nouvelle Fukutoshin line ouverte depuis le 14 juin 2008. Je l'ai d'ailleurs pris entièrement jusqu'à Shibuya.
Et sur cette ligne circule du matériel aux rondeurs envoûtantes, des Densha girls certes, mais aussi des nouveaux Tôkyô Metro, dont voici le tout dernier exemplaire:

Tôkyô Metro 10000, Wakôshi eki.

Si la forme aérodynamique parfaite est l'oeuf, voici le train qui s'en rapproche le plus!
Du rond jusque dans ses yeux en forme de serrure, amusant non?

Et je finirais par une compagnie privée des plus mythique et emballant du Japon depuis ses débuts, Odakyû.
Rien que d'évoquer son nom évoque en chacun des trains aux formes ahurissantes, la grande série des Romance Car en est le fer de lance. D'ailleurs je ne me suis pas privé d'emprunter le 7000 LSE et le fabuleux 50 000 VSE entre Hakone et Shinjuku. J'y reviendrai.
Mais la grande nouveauté de l'année, que tous les magazines avaient mis en couverture et remplis des pages et des pages de photos, était le dernier Romance Car 60 000 MSE, tout beau et bleu:

Odakyû Romance Car 60 000 MSE, Umegaoka eki.

Je n'ai été en mesure qu'une seule fois de bien le voir, cette fois-ci en gare d'Umegaoka, où j'avais mal aux jambes de rester en planque au bout du quai pendant trop longtemps!
En plus au moment où il arriva, bien entendu je ne l'ai pas vu car un train était à quai et me le cacha. J'ai juste eu le temps de faire 4 plans lorsqu'il s'enfuyait. Mais le mouvement est beau dans cette cuvette après la gare.

En fait, je l'ai vu deux autres fois, mais j'étais dans mes Romance Cars et j'ai préféré faire des vidéos.

Autre nouveauté de la Odakyû cette année, car il ne sont pas avare les bougres, le Odakyû série 4000.
Mais là moins de chance, car je n'ai pas pu en faire un seul bon plan. Aucun n'est apparu devant mes objectifs lorsque j'étais dans de bonnes dispostions en gare. Par contre j'en ai croisé un lorsque je rentrais sur Tôkyô et vu un autre dans un dépôt, c'est tout!

Voilà, c'était la revue détaillée des nouveautés que j'ai pu voir des compagnies privées japonaises de 2008. Vous voyez qu'il y a quand même de quoi se mettre sous la dent numérique. J'ai pas chômé! De toute façon il m'est impossible de rester à la maison ne serait-ce qu'une demi-journée sans rien faire. Même bien claqué, je bouge encore, je saute dans un train pour aller en voir d'autres! Japan Rail Pass ou pas, car sur ces coups-là faut payer en plus!