Erebos Tour 2023 - 34 : Du Tsubosaka-dera au Kashihara-jingū
Je suis arrivé au Tsubosaka-dera et Julien ne m'avais pas menti, l'endroit est absolument superbe. C'est un véritable coup de cœur. Bien sûr, les cerisiers en fleurs et la météo aident bien à sublimer le lieu.
L'attraction principale du temple, c'est le grand Bouddha en pierre. Il est récent (il date de 2007) et fait 10 m de haut. Pendant la floraison des cerisiers, une passerelle est installée pour avoir l’angle vue parfait sur la tête du Bouddha noyée dans les sakura. Mais comme c'est une personne à la fois, il y a un peu de queue pour y accéder. Heureusement que l'endroit encore à l'écart de la route des touristes !
A coté du Bouddha, il y a un bâtiment inhabituel quand on a l'habitude de visiter des temples au Japon. Tout en pierre, il s'inspire des grottes d’Ajanta en Inde et sert de salle commémorative pour les défunts.
Une autre particularité du temple, c'est l'exposition de centaines de poupées du Hina matsuri. On en retrouve dans plusieurs endroits du temples, sur des présentoirs géants.
Le site du temple est immense, les bâtiments sont tous plus beaux les un que les autres, la vue est splendide. Je pourrais y rester la journée, mais il va bien falloir que je redescende de la montagne, surtout qu'il n'y a pas tant de bus que cela.
De retour à la gare de Tsubosakayama, je croise un Kintetsu 16000, le plus vieux Limited Express de la ligne. Moi je vais en sens inverse, à quelques gares de là.
En dehors du Tsubosaka-dera, je n'avais rien de planifié pour le reste de la journée. C'est donc un peu par hasard que je me retrouve au Kashihara-jingū. Après un temple bouddhiste, un sanctuaire shinto.
Le sanctuaire est dédié à Jinmu, le fondateur mythique du Japon, dont le mausolée est situé un peu plus loin.
Si l'endroit est imposant et solennel, il n'a pas le charme du Tsubosaka-dera.
Du coup je suis allé me prendre une glace que j'ai dégusté au bord de l'étang Fukuda voisin.
Bon, si on allait revoir des trains ?