Erebos Momiji Tour 43 - Au château de Nagoya

Après le Shirotori-kôen, je suis retourné au bord des voies. Mais l’appel du ventre se faisant sentir, je me suis rapidement dirigé vers la gare de Kanamaya.

Après m’être restauré, j’ai ensuite pris le métro jusqu'à la station Shiyakusho et son accès emblématique du métro de Nagoya (un peu l’équivalent de l’édicule de la station Porte Dauphine à Paris).

Direction le château, qui contrairement à celui de Hikone ou Kôchi, n’est pas d’origine car reconstruit après la seconde guerre mondiale. Mais l’endroit ne manque pas d’intérêt.

Je me dirige vers le donjon lorsqu’un homme d'age moyen m’invite à m'assoir pour faire la conversation en anglais. Je commence à avoir l’habitude de ce genre de sollicitation et j’y réponds de bonne grâce. Sauf que là ce fût un peu différent. Si ça a commencé par les classiques « de quel pays êtes-vous ? » et « c’est la première fois que vous venez ici ? », ça s'est poursuivi par des « Pourquoi vous venez autant au Japon ? » et « Que pensent les français des japonais ? ». J'ai bien essayé de le soûler en parlant de trains (méthode Boulet) mais ça n'a pas marché (il ne savait même pas qu'il y avait un grand musée ferroviaire à Nagoya, pourtant 3eme activité à faire dans la ville). Bon, il a fini par me laisser repartir, après m'avoir demandé comment j'avais pu faire la connaissance de japonais comme Masataka. Sans vouloir la jouer parano, j'ai l'impression d'être tombé sur un policier chargé de surveiller les allées et venues des touristes étrangers, ou un truc du genre...

Bref j'arrive au donjon. A l'intérieur, outre les ascenseurs pas vraiment époque Edo, on trouve des maquettes et des espaces d'exposition. Mais le principal intéret est la vue sur Nagoya au dernier étage.

Si le donjon est en béton, on s'affaire depuis 2009 à reconstruire le Honmaru, le palais résidentiel, avec des méthodes et des matériaux traditionnels. Mais je dois avouer que ça fait bizarre de visiter un château qui sent à tel point le neuf !

Enfin, je profite des derniers rayons de soleil pour admirer l'exposition de bonzaï et me promener dans le parc du château.