Japon 2016

2 mai 2016

Bon assez tergiversé, le meilleur, le pire, les accidents, les joies, tout cela je vais vous le raconter au jour le jour, minute par minute comme d'habitude.
Je vous embarque dans mon sac à dos, surtout mon sac photo celui qui bosse le plus.

Mais avant de partir sur les voies japonaises, comment nommer ce voyage ?
J'avais bien trouvé un titre, mais je le trouve pas génial, trop tiré par les cheveux : 'Je 10 bcp' non vraiment ça ne va pas.
Le 10 est là pour les 10 ans de ce blog et de la création de ma chaîne sur YouTube.
Ce voyage n'est pourtant pas le 10ème mais le 18ème.
Le 10 en anglais: ten, et ça donne un peu : Je t'aime beaucoup.
Bref cela ne me plaît plus. Ça sera finalement un tout simple 'Japon 2016' puisqu'il n'y en aura pas d'autre.
Il y avait bien Sakura 2016 aussi. J'y ai bien pensé. Là aussi le timing n'est pas bon, j'ai eu bien plus souvent des cerisiers sur la fin qu'au bon moment.
'Dead Sakura 2016' ce n'est pas très vendeur, on dirait le nom d'un groupe de death metal japonais.

Tout commence à Narita.
L'aéroport ?
Oui, aussi.
J'ai atterri à Narita et j'y suis resté le premier jour.
Le lendemain de mon arrivée, il y avait le taïko matsuri au temple Narita-san, tout était bien calculé.

Pour une fois que je partais vite (avec ma famille), c'est à dire un vendredi soir, vol de nuit, bonne nuit bien qu'il ne faille pas trop dormir car l'arrivée est en fin d'après-midi au Japon et une autre nuit se prépare déjà. Tu parles on était tous debout à 1 heure du matin à jouer à Candy Crush Saga !!
A part les premières formalités rien à dire du premier soir sauf ... sauf... une petite balade dans les rues de Narita, la longue rue commerçante sympathique qui mène au temple, dans laquelle on trouve plein de bonnes choses.
La premùière bonne chose à faire c'est de se remplir la panse avec un bon repas japonais.
Un restaurant de sushi !
Pas un sushi bar, attention il ne faut pas confondre !
Un restaurant de sushi c'est autrement plus délicieux, copieux, frais.
Autant les sushi bar deviennent technologiques; vous voyez toujours défiler les assiettes mais vous puvez aussi commander ce que vous désirez de spécial sur une tablette à chaque table. Le temps de préparation s'égraine et un deuxième tapis vous apporte à grande vitesse votre plat qui s'arrête pile devant vous. Ebouriffant ! Ce système se généralise depuis peu.
Un restaurant de sushi garde son côté traditionnel, avec bien sûr les cuisiniers qui préparent tout sous vos yeux, mais qui ne lésinent pas sur la qualité et la quantité des ingrédients.
Matez un peu la taille de ces tranches de poissons ...

Ça c'est de l'introduction de bons goûts ! ah ah !
Du thon 'maguro', du saumon, du poulpe (avec les ventouses) 'tako', du calamar 'ika' et les petits oeufs oranges c'est du 'tobikko' du poisson volant, bien moins répandu que les oeufs de saumon plus gros 'ikura'. Il y a aussi le poisson omelette en haut à droite que vous aurez tous reconnu !
Mais attention il y a un piège ...

Un gros piège vert nommé : wasabi.
Bien planqué sous les belles tranches, tu mets tout en bouiche tu savoures et tout d'un coup ... tu pleures !
Ah les sournois, là aussi on sait qu'on est pas dans un vulgaire sushi bar où tu dois tartiner toi-même selon tes envies, ou tes peurs.
Le cuisinier a l'habitude de mettre son quintal de wasabi pour chaque sushi, il le met, basta !
Homme, femme, enfant, vieux, jeune, étranger, autochtone, pas de discrimination, tout le monde y a droit pareil.
Tout le monde pleure de joie devant ses plats.
Qu'est-ce qu'on a pleuré alors, mais qu'est-ce qu'on a pleuré ...tellement qu'on était content de retrouver ce bon vieux Japon !

Puis on s'est retrouvé dans la rue toute fraîche d'un début avril, nous encore tout chaud dedans.
Je veux bien faire mes premières photos mais il fait nuit, y'a pas grand chose à voir.