Tsushimanomiya eki

9 novembre 2015

D'Okayama, j'ai pris un Shiokaze JR 8000 pour aller sur l'île de Shikoku.
J'y suis déjà allé souvent, une fois pour un voyage de plusieurs jours dans toute cette île, et plusieurs fois pour des sauts de puce vers Takamatsu oules environs de Kotohira ou Tadotsu.
Cette fois ce sera une peu la même chose, je vais longer la côte du Seto.
Pour l'instant je travserse la baie par la grand pont ...

Le Shiokaze avance vite. Je ne vais pas très loin, mon premier point de chute sera la gare de Takuma. Une gare après celle où je désire me rendre : Tsushimanomiya. Le problème c'est qu'aucun train ne s'arrête dans cette gare quasi fantôme !
Elle n'est ouverte que 2 jours par an pour la fête du temple local. Ce n'est pas lorsque j'y suis, donc même avec un local train je ne pourrai m'y rendre.

Je descends à Takuma de mon 'Shiokaze' ...

Et je regarde partir un 'fustû' le regard navré et triste, un peu comme cette dame qui fait de grands 'au revoir' sur le quai ...

Ma seule solution est de prendre un taxi pour me rendre à Tsushimanomiya. Ce que je fais, j'en trouve un simplement devant la gare de Takuma.
De peur de ne pas en trouver au retour, 2 heures après, je demande au chauffeur s'il est possible de revenir me chercher. Tout est possible au Japon, il m'assure qu'il sera là 2 heures pile plus tard.
Il le sera. Merci à lui.

Pour le moment il vient de me déposer à Tsushimanomiya ...

Tsushimanomya. Un petit bourg de quelques maisons. Une gare fantôme. Et un temple.
Ou plutôt deux temples. Un près de la gare, habité par un bonze. Et un sur un îlot, au large dans la baie du Setô, que vous apercevez sur ce premier plan avec un long pont qui le relie.
C'est lorsqu'il y a le Tsushimanomiya matsuri du temple début août que la gare est ouverte et que les trains s'y arrêtent.

Ce jour la gare ressemblait à ça ...

Une gare qui ne paraît pas si abandonnée que cela !!
Au contraire même je l'ai trouvé bizarrement assez accueillante. C'est grâce à ces noren flottants au vent qui célébraient les 100 ans de sa création. Cela donnait un air joyeux, festif.

Sinon en effet tous les trains passaient à fond sans marquer l'arrêt, ni même ralentir ...