Eki-(s)tation

Rôôô le jeu de mot en titre! Z'avez vu l'brio, j'l'ai trouvé d'un coup là tout de suite, devant l'ordi de la salle des profs  du lieu où je ne travaille pas.

Alors allons-y ensemble à cette gare monorail où je me suis arrêté parce que j'y ai senti une ambiance spéciale, à 6h du matin.
Au détour d'un virage, j'ai entraperçu des chevaux dans une espèce de ville équestre.

Je descends donc de mon monorail, et je change de quai pour voir si j'ai bien vu.
Mais tout à fait ...

Dans cette longue rue, il y en a d'autres perpendiculaires et des cavaliers avec leur canasson se promènent.
En bas de cette rue vous voyez de la paille. Et tout en bas (pas visible sur cette photo) des box où l'on s'occupe des chevaux.
Comme c'est original, quelle introduction à une petite virée sur Tôkyô!
On ne se sent d'ailleurs pas du tout à Tôkyô.

Cette gare c'est Oikeibajomae eki, et c'est la porte d'accès à un grand champs de courses de la capitale.

C'est tellement intriguant et merveilleux ce truc-là (ça doit être le jet lag pour qu'un truc pareil me chamboule la tête à ce point!) que ni une ni deux je sors de la gare, bagages sous le bras, pour aller visiter les lieux et faire des images.
C'était sans compter sur la sécurité à la japonaise, un portail, un gardien et un accès refusé.
Le gardien qui me voyant avec tous mes bagages me demande où je vais et qui je connais?
Là je suis un peu dans la merde car je n'ai rien à lui répondre.
Le cocasse de la situation arrive lorsque il me demande si j'aime les chevaux, je suis un fan, quoi?! un otaku? des chevaux, moi?
Ah non pas du tout, c'est ... (je peux lui répondre que c'est les trains?!).
Bref, j'essaye de faire 2-3 images par dessus son épaule, il me laisse faire tout en se mettant bien devant moi.
J'obtiens ça et je rebrousse chemin avec ma valise.

Bon c'est vrai que je n'avais rien à faire là dedans mais cette ambiance équestre m'a plu, que voulez-vous, on n'explique pas tout.
Peut-être que sorti de mes 11 heures d'avion sans dormir (comme d'hab', décidément je n'y arriverai jamais!) ces chevaux évoquant la liberté (qu'ils n'ont pas vraiment ici) m'a donné envie.

Alors je suis retourné à mes chers trains.

Ça tombe bien, la gare monorail de Oikeibajomae est toute proche et en tournant autour, on découvre des spots sympas.

La gare en elle-même, qui déjà a un 'je-ne-sais-quoi' d'équestre, une écurie? Oh non un peu péjoratif .
Le monorail qui en sort d'un coup, quel effet extraordinaire! Faut avoir le doigt sur le déclencheur pour pas le rater!

Et de l'autre côté la ligne qui file vers la coeur de la ville au bord de la l'eau. Ce n'est pas un fleuve, car tout cela est ici construit sur la mer dans la baie de Tôkyô.

Je suis sur une passerelle qui enjambe une route, au même niveau que le rail de béton. On peut y faire de bons plans. Il y a d'autres spots mieux mais avec mes bagages qui m'encombrent ça ira déjà bien pour cette fois.
Sur l'image du haut vous décelez une passerelle au-dessus de l'eau, et de là c'est top. Ce sera pour une autre fois, si il y aura!
Pour l'instant un monorail série 2000 se pointe ...

Et un filé en gros plan au deuxième shot.

Retour en gare. J'ai perdu le temps nécessaire pour assurer la suite de mon programme.
Je dois changer mon voucher en RailPass valide, mais cela pas avant 7h30, ouverture de l'agence à Tôkyô eki.

Je me fais un monorail rouge depuis les quais.

Alors que j'essaye toujours de faire des images des chevaux en contrebas, un gaijin de mon espèce me prend soudainement par le bras et m'amène vers une fenêtre du quai d'où j'aurai une bonne vue. Ce qui n'est pas du tout le cas, mais dans un fort accent américain il me signifie que c'est de là qu'on voit bien en bas les 'boy' s'occuper des chevaux dans les box. Ok thank you! mais moi je cherchais plutôt les plans dans la perspective de la longue rue croisée par 3 autres. Son monorail arrive, il me lâche les baskets et je retourne sur mon quai pour filer vers Hamamatsuchô, terminus de la ligne.

Comments

[Viktor]

uma otaku ?