Hiroshima 227

11 décembre 2015

Je viens d'arriver au grand fumikiri non loin de la gare d'Hiroshima, j'en vois les quais d'où je suis.
Ce passage à niveau est tellement grand et fréquenté qu'il y a deux gardes barrière postés de part et d'autre.
Ils me scrutent autant que je le fais car j'aime les voir travailler. Dès qu'un train se présente ils sortent pour agiter un drapeau blanc, signe qu'il n'y a pas de danger, la voie est libre.
Car ce n'est pas toujours le cas ! Parfois une personne un peu lante est engagé alors que le signal a retenti. La fermeture des barrières est actionnée manuellement, on voit alors la barrière se baisser et s'arrêter à mi-course pour laisser le temps à la personne de passer dessous. Un garde-barrière est à l'action dans sa guérite, l'autre est avec son drapeau rouge à la main bras levé en direction du train qui arrive.

Pendant que j'étais obnubilé par ce manège, d'autres personnes plus agiles, ou moins patientes, choisissent de passer par la passerelle prévue à cet effet.
J'ai chopé au vol ce cycliste sur ce drôle de vélo aux gros 'boudins' !!...

C'est un VTT plutôt classique mais avec de gros pneus, genre moto trial. C'était la première fois que je voyais ça à ce moment-là.
Rentré en France, je voyais la même chose sur les quais de Bordeaux 2 semaines plus tard. Ça se développe.

Et pendant ce temps les trains passent ...

Les petits 'local trains' diesel KiHa 40/47 essayent de s'accorder avec l'environnement urbain.
Celui d'avant avec le mobilier du fumikiri, le suivant choisi les grues de construction.

Alors que j'étais là pour environ 45 minutes, que je faisais chauffer la caméra une dernière fois avant de la mettre au repos, je me disais qu'il me fallait le nouveau JR 227 à ce bon spot. J'en avais déjà eu un en vidéo mais je voulais quand même bien m'en faire un autre en photos.
J'allais presque partir et il arriva juste, c'était mon dernier train de toute façon, plus le temps sinon.
Je l'ai mitraillé comme il se doit ...

Ces inesthétiques 'oeillères' sont vraiment bizarre autant que très visibles sur ces plans.
Elles gâchent les plans sauf quand deux rames sont accouplées. On a l'impression qu'elles se disent un secret, comme deux filettes qui collent leurs mains sur le visage de l'autre.