Konnichiwa everybody!
ようこそ フランスの電車おたくです .
Le blog d'un fan de train, Densha Otaku en japonais!
Chaque jour, les plus belles images de trains en France et au Japon.
Bienvenue à bord! よい旅を Have a nice trip!
Après plus de deux ans et demie d’absence, enfin un petit voyage au Japon et donc, en conséquence, un retour sur ce blog. Pour des raisons indépendantes de ma volonté, j’ai malheureusement dû passablement réduire le programme ferroviaire prévu et la pêche finale n’est ni miraculeuse, ni abondante. Etant domicilié dans la région de Montreux (Suisse), et ayant été uniquement sur Osaka cette fois-ci, ma priorité était de prendre des images du Goldenpass Express « GPX-KIX » des deux compagnies-sœurs MOB et Nankai. Rien de neuf vraiment pour les lecteurs de ce blog, Otaku ayant déjà présenté cette version du Rapi :t, tout comme celle de l’Expo 2025. Ces reportages auront donc le statut de compléments… Pour commencer, un petit parallèle entre les gares de Montreux MOB-Goldenpass et Nankai - Kansai Kyoku eki (Kansai-aéroport).
Gare de Montreux MOB Goldenpass…
Nankai Kansai-Kyuko eki…
Arrivée du GPX (voie métrique) à Montreux
Mise en place du « GPX-KIX » à Kansai aéroport
Départ du GPX à Montreux. Il n’y a aucun agent sur le quai.
Procédure de départ du « GPX-KIX » à Kansai-aéroport. Le drapeau rouge signifie que le départ du train sera retardé (de quelques 30 secondes…) pour attendre un voyageur !
J'apprécie beaucoup Enoden et j'ai eu plusieurs fois l'occasion d'aller voir les petits trains verts de long de la cote de Shônan près de l'île d'Enoshima. Mais depuis mon premier passage en 2006, je n'avais jamais vu de nouveauté, à part une ou deux livrées publicitaires. En effet le matériel le plus récent, la série 500, date justement de cette époque. Et depuis le parc semblait immuable, même l'antique Enoden 305 continuait régulièrement de rouler.
Mais ça va changer l'année prochaine avec un nouveau modèle, la série 700, dont le style moderne va trancher avec le reste du parc. Personnellement, j'aime bien et j'ai hâte d'aller voir l'océan Pacifique aux travers des larges baies vitrées. Bien sûr, si un nouveau train arrive, c'et qu'un autre va partir, et ça sera apparemment la série 1000, même si le 305 est également sur la sellette.
Le 1er avril marque le début de l'année fiscale au Japon, et c'est généralement le moment où il y a des changements dans les entreprises. Et cette année, deux compagnies "semi-majeures" disparaissent, intégrées complétement dans leur maison mère : Il s'agit de Shin-Keisei, englobée par Keisei, et Semboku, reprise par Nankai. La ligne Shin-Keisei devient la ligne Matsudo, tandis que la ligne Semboku garde son nom. Pour l'usager peu de changements, les horaires et les services ne bougent pas, mais quelques économies pour ceux qui empruntaient les deux compagnies régulièrement. Quant aux rames, elles seront mises progressivement aux couleurs de leurs nouvelles compagnies respectives.
Triste nouvelle avec l'annonce de la retraite définitive du Cassiopeia en juin prochain. Après avoir relié Tokyo à Sapporo comme train de nuit de luxe de 1999 à 2016, il était devenu un train de croisière régulièrement affrété par des agences de voyages.
La JR East invoque le vieillissement des voitures de la série E26 (la dernière révision générale date de 2019 et des photos montent un état de la peinture pas terrible), mais aussi la difficulté croissnate de trouver des locomotives pour tirer la rame.
A noter qu'un autre train, le Salon Car Naniwa de la JR West, est également menacé (un ami japonais m’annonce son retrait en juin, mais je n'ai pas trouvé de confirmation).
La JR East vient de l'annoncer, elle développe un nouveau modèle de Shinkansen pour remplacer les derniers E2 en service et, déjà, les E5. Il s'appellera Shinkansen E10 (oui on saute le 9, réservé pour les prototypes et rames spéciales), comportera 10 voitures et roulera à une vitesse maximale de 320 km/h. Comme on peut le voir sur les premiers visuels, il découle du prototype ALFA-X.
Outre quelques innovations techniques qui vont réduire la consommation d'énergie par rapport aux modèles actuels, le E10 aura des sièges spécifiques pour ceux qui veulent travailler (Train desk) et des espaces réservés pour le transports de bagages et de marchandises (c'est la nouvelle mode).
Le prototype devrait être prêt pour l'automne 2027, pour une mise en service courant 2030 (comprendre mars 2031 !). Une version export est également prévue pour l'Inde.
A noter que de design est fait par un cabinet anglais, tangerine (La JR East s'est fâché avec Ken Okuyama ?)
Le 15 mars prochain, les trains des lignes Nambu et Jôban local vont passer en conducteur seul. Puis ça sera le tour de la ligne Yokohama en 2026. Et plus tard, les lignes Saikyô, Keihin-Tôhoku, Chûô-Sôbu, Yamanote et sans doute la grande majorité des lignes JR East. Exit donc nos braves shashô qui en plus de gérer les portes et les annonces, avaient pour rôle de déclencher en gare les fameuses mélodies qui signalent aux passagers qu'il ne reste plus que quelques secondes pour entrer et descendre de la rame.
Les mélodies ne vont pas disparaître, mais elle seront dorénavant diffusées par le train lui-même. Et c'est là que le bât blesse, car la JR East déclare qu'elle uniformisera les mélodies en n'en gardant que deux, Water Crown dans un sens de circulation, et Gota del Vient dans l'autre. Certes ce sont deux thèmes sympas, mais c'est triste de perdre la diversité des mélodies. Fini le thème d'Astro Boy à Takadanobaba par exemple.
La JR East se justifie en évoquant des coûts élevés pour avoir les mélodies de chaque gare. Pourtant on arrive très bien à gérer les annonces de façon automatique, et elles changent à chaque gare. Et le pire, c'est que la compagnie laisse la porte ouverte pour avoir des mélodies sponsorisées comme c'est le cas actuellement à Ebisu, avec le thème "The third man" de la marque de bière Yebisu...
Etonnante nouvelle de la part de la JR East, un Shinkansen entièrement dédié au fret sera lancé cet automne entre Tokyo et Morioka, en particulier pour transporter à grande vitesse du poisson frais et des équipements de précision. La rame sera un Shinkansen E3 ex-Tsubasa dont l'intérieur aura été adapté au transports de marchandises, et elle sera accouplée à un Shinkansen en service commercial.
Ce n'est cependant pas nouveau de transporter des marchandises dans des rames voyageurs. Il y avait le Sengyo Ressha de la Kintetsu qui apportait du poisson de Mie à Osaka, malheureusement arrêté en 2020. Et depuis 2021, certains Shinkansen de la ligne Tōhoku transportaient des fruits de mer (on voit les priorités des japonais !) ou des souvenirs sur des sièges passagers inoccupés. Mais là on passe à une autre échelle !
Voilà c'est fini, comme dirait Jean-Louis Auber(t). Le Doctor Yellow 923-0 de la JR Central - la rame T4 - a effectué sa dernière tournée de mesures les 28 et 29 janvier 2025. Lancée en octobre 2000, la rame aura parcouru 1,57 millions de kilomètres pendant sa carrière.
Photo : @kiyo4811029
Aux fenêtres, des messages annonçant le "last run" et les hiragana ありがとう, "merci" en français.
Photo : @mori_Summer_830Photo : @F15_115
Il est déjà prévu d'une des voitures d'extrémité ira rejoindre le SCMaglev and Railway Park où elle remplacera la voiture de la rame T3 au mois de juin prochain. Cette dernière sera restituée à la JR West, son propriétaire, et elle sera exposée au Train Park Hakusan, un espace visiteurs attenant au dépôt Shinkansen de Hakusa près de Kanazawa.
Doctor Yellow T3 - SCMaglev and Railway Park
Désormais seule la rame T5 de la JR West assurera la surveillance des Shinkansen Tôkaidô et Sanyô pendant encore 2 ans. Et ensuite les équipements de contrôle seront embarqués à bord de rames commerciales et ce sera la fin des docteurs jaunes...
Est-ce que vous connaissez les "Zetsubô no eki", les gares du désespoir en français ? Alors non, ce se sont pas des gares où l'on se suicide plus que dans d'autres, mais ce sont des terminus en lointaine banlieue où se réveillent certains passagers (généralement alcoolisés) du dernier train et où ils se retrouvent coincés jusqu'à la reprise du service au petit matin.
L'une des plus connues est Minami-Kurihashi, dans la préfecture de Saitama.
La gare de Minami-Kurihashi
Elle est située sur la ligne Tôbu Nikkô et ce n'est même pas le dernier arrêt de la ligne. Mais elle est le terminus des trains venant des lignes de métros Hibiya et Hanzômon. Cette gare peut donc être un piège pour des passagers ayant un peu trop bu dans les bars de Shibuya, à 43 arrêts de là.
Le problème c'est qu'il n'y a pas grand chose autour. Quelques petits immeubles, des quartiers résidentiels et un supermarché qui ferme à 22h. Et après, les champs. Du coup le seul espoir des pauvres passagers coincés ici, c'est les rares taxis qui ont vite compris le filon !
Autre gare du désespoir connue, Ôtsuki dans la préfecture préfecture de Yamanashi. C'est le terminus des services Rapid de la ligne Chûô venant de Tokyo et Shinjuku. Pourtant c'est une gare qu'on aime bien ici, avec le point de départ des trains de la Fujikyû.
La gare d'Ôtsuki
Autour de la gare, il y a quelques restaurants ou izakaya, mais ils ferment avant minuit. Reste les konbini pour s'acheter à manger et se réchauffer quelques minutes. Et pour dormir ? Hé bien depuis 2022, un énorme Toyoko Inn est installé de l'autre coté des voies. Il est tellement disproportionné pour une petite ville comme Ôtsuki que les mauvaises langues disent que l'hôtel cherche à capitaliser sur les gens qui se retrouvent coincés ici !
Toyoko Inn Ôtsuki
Finalement, toute gare terminus lointaine ayant un accès direct à un centre-ville vivant peut prétendre au titre de gare du désespoir. Et comme on dit, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé (sauf si on veut visiter des coins paumés à 1 h du matin).
Pour cette fin d'année, je vous propose une sélection de 10 films japonais où le chemin de fer est très présent, que ce soit le sujet même du film ou bien seulement le décor. Certains sont faciles à voir car ils sont arrivés jusque chez nous, mais pour la plupart ça sera plus difficile à trouver, mais pas impossible.
1. Devotion to the Railway (1960)
Après quatre années de travail, le jeune agent ferroviaire Yajima estime que son emploi n'a plus de sens et souhaite démissionner afin de pouvoir épouser sa petite amie Kimie. Mais cette dernière veut le convaincre de rester et elle monte dans le train de nuit Sakura reliant Tokyo à Nagasaki, auquel Yajima est affecté. Mais alors que les deux amoureux se disputent, un typhon provoque un glissement de terrain qui bloque le train. Les employés du chemin de fer vont tout faire pour faire repartir le train...
Le film a été réalisé avec la collaboration de la Japan National Railways pour célébrer les 88 ans du chemin de fer au Japon et il est parfois qualifié de propagande JNR. Il a cependant une grande valeur documentaire, montrant par exemple l'ancienne gare de Hakata avant sa reconstruction pour le Shinkansen.
Titre original : 大いなる驀進 (Ôinaru bakushin)
Réalisateur : Hideo Sekigawa
Distribution : Katsuo Nakamura, Yoshiko Sakuma
2. Express Train (1967)
Aoki Goichi est un chef de bord expérimenté, qui trouve toujours une solution aux problèmes qui surviennent. Alors qu'il est en service dans le train de nuit Sakura, il croise Mariko, une femme pour qui il avait le béguin et qui vient de divorcer de son mari. Plus tard dans la nuit, des sous-vêtements et des bijoux sont volés à des hôtesses. Mais Mariko a vu le voleur...
Le chef de bord est joué par Kiyoshi Atsumi, et préfigure le personnage de Tora-san qui le rendra célèbre par la suite.
Alors que l'Hikari 109 quitte la gare de Tokyo pour Hakata, le chef de la sécurité ferroviaire reçoit un appel : une bombe a été placée à bord du Shinkansen et elle explosera si la vitesse du train descend sous les 80 km/h. A moins que la compagnie ne paye une rançon de 5 millions de $...
Sorti en 1975 au Japon, le film est arrivé en France l'année suivante dans une version raccourcie. Il a inspiré des films catastrophes comme "Runaway Train" ou "Speed". Un remake est prévu pour 2025.
Après l'assassinat de sa mère par le comte Mécanique, le jeune Tetsurô reçoit un billet pour le Galaxy Express 999 de la part de la mystérieuse Maetel. Grâce au fameux train spatial, il pourra quitter la Terre pour rejoindre la galaxie d'Andromède où il obtiendra gratuitement un corps robotisé afin de venger la mort de sa mère...
Adaptation du manga du même nom de Leiji Matsumoto, le film condense toute la partie "Andromède" en la rendant plus cohérente et dramatique. La superbe bande son a été composée par Nozomu Aoki.
Titre original : 銀河鉄道999 (Ginga Tetsudô Surī Nain)
Sato Otomatsu est le chef de gare de Horomai, terminus d'une petite ligne à Hokkaidô dont la fermeture a été annoncée. Il a toujours accompli son travail avec une rigueur et une conscience exemplaires, malgré la perte de sa femme et de sa fille. Alors qu'il n'y a quasiment plus de voyageurs, une jeune fille passe dans sa gare le jour du nouvel an...
Le film est tiré d'un roman de Jirô Asada, qui a aussi été adapté en manga. Ils ont été édité en France sous le titre "Le Cheminot". La gare et la ligne sont fictives, et c'est la gare d'Ikutora que l'on voit dans le film (gare qui a finalement fermé en 2024).
Hajime Tsutsui, 49 ans, est chef de département dans une entreprise d'électroménager à Tokyo et il ne vit que pour son travail. Il retourne dans sa région d'origine près de Matsue suite à l'hospitalisation de sa mère après une attaque. Apprenant également la mort d'un ami et collègue dans un accident de voiture, il décide de tout plaquer pour réaliser son rêve d'enfance : devenir conducteur de train...
Beaucoup de scènes sont tournées chez Bataden, la compagnie locale qui dessert Matsue et Izumo. Et la star du film c'est le DeHaNi 50 orange, qui a été restauré pour le tournage.
Titre original : RAILWAYS 49歳で電車の運転士になった男の物語 (Railways - 49-sai de densha no untenshi ni natta otoko no monogatari)
Deux frères, Koichi et Ryunosuke, vivent séparément au nord et au sud de l'île de Kyûshû suite au divorce de leurs parents. Mais bientôt la ligne Shinkansen Kyûshû permettra de relier leurs deux villes. Les deux frères ont alors un plan : se retrouver le jour de l'ouverture de ligne au point où les deux premiers Shinkansen se croiseront, car voir cet évènement permettrait de réaliser tous leurs vœux...
Le film est au départ un projet de la JR Kyushu et de la JR Kikaku pour promouvoir l'ouverture du deuxième tronçon du Kyûshû Shinkansen entre Hakata et Shin-Yatsushiro, complétant la ligne.
La ligne Hankyû Imazu est une petite ligne de banlieue reliant Takarazuka à Nishinomiya, à l'ouest d'Osaka. Au fil des huit gares du trajet, des femmes et des hommes se croisent dans le train, avec chacun son histoire, ses joies, ses peines...
Le film est tiré d'un recueil de nouvelles de Hiro Arikawa, paru en France sous le titre "Au prochain arrêt".
Titre original : 阪急電車 片道15分の奇跡 (Hankyu Densha - Katamichi 15-bu no kiseki)
Réalisateur : Yoshishige Miyake
Distribution : Miki Nakatani, Kaho Minami, Nobuko Miyamoto
Kei Komachi et Kenta Kodama sont deux amis qui partagent un passe-temps commun : la passion des trains. Mais ils ont aussi le même problème, quand il s'agit d'amour, les choses ne vont pas bien. Un jour Kei est muté à Kyûshû et Kenta vient le rejoindre lors de ses congés pour voyager ensemble à bord des trains de l'île...
C'est le tout dernier film de Yoshimitsu Morita et à l'instar des deux personnages principaux, tous les noms de famille dans le film sont des noms de Shinkansen ou de trains express. Une des scènes du film se passe à la rotonde de Bungo-Mori.
Titre original : 僕達急行 A列車で行こう (Bokukyû - A-ressha de iko)
Réalisateur : Yoshimitsu Morita
Distribution : Kenichi Matsuyama, Ryohei Suzuki, Pierre Taki
Arika est mariée avec Shuhei et ils vivent à Tokyo avec Shunya, le fils de Shuhei issu d'un premier mariage. Mais Shuhei décède brusquement et Akira, n'ayant pas d'autres solutions, décide d'aller habiter avec Shunya chez le père de Shuhei, veuf et conducteur de train dans la compagnie Hisatsu Orange Railway à Kyûshû. Akira, qui cherche un emploi, décide de devenir conductrice de train, ce qui était le rêve d'enfance de Shuhei...
"Our Departures" est le troisième film de la série des RAILWAYS, après "Railways" et "Crossroads", qui suit un conducteur de la compagnie Toyama Chihô Railway proche de la retraite.
Titre original : かぞくいろ ―RAILWAYS わたしたちの出発― (Kazoku Iro -Railways Watashitachi no Shuppatsu-)