Erebos au Pérou
Les sorties d’Erebos
Episode 16
Avant d’y aller en Août dernier, le Pérou c’était pour moi « Les Mystérieuses Cités d’Or » et « Tintin et le Temple du Soleil ». Bon j’exagère un peu, mais j’avais certaines images en tête, en particulier le trajet que fait Tintin en train avec le wagon décroché.
Le trafic ferroviaire est assez limité au Pérou, mis à part la très touristique ligne du Machu Picchu. La plupart du temps, je n’ai fait que suivre des rails vides de trains, comme entre les villes d’Arequipa et Puno :
A Puno, sur les rives du Titicaca, une gare avec quelques wagons de marchandises :
Plus loin, 2 wagons transformés en habitation :
Soudain du mouvement ! Mais effet de surprise + reflet des vitres du car + contre-jour + voisins pas coopératifs = photo catastrophique !
Le voyage se poursuit : à l’approche du col de la Raya, une draisine isolée :
Par contre la gare du col est vide. Nous sommes à 4338 m d’altitude :
J’ai espéré, le temps d’un déjeuner, qu’un train passe sur le pont, mais définitivement rien :
Heureusement, il me restait l’expédition au Machu Picchu, qu’on ne peut atteindre qu’en train ou à pieds. Ce qui explique les tarifs plutôt élevés… La principale compagnie est la PeruRail, mais on trouve d’autres compagnies sur la ligne.
L’aventure commence à Poroy, dans la banlieue de Cusco. Amusante contradiction : l’accès aux quais était interdit jusqu’à l’embarquement, mais en attendant, je pouvais faire le tour de la gare sans qu’on me dise quoi que ce soit !
Et c’est parti pour un peu plus de 100 km, effectués en 4 heures (je vous laisse calculer la vitesse moyenne !)
Heureusement les paysages traversés sont magnifiques :
On croise un train d’Inca Rail :
Puis de PeruRail :
Et enfin d’Andean Railways :
Le terminus est à Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu. Sans doute l’une des villes les plus moches qu’il m’ait été donné de voir…
Et si d’en bas, la cité Inca est invisible, de là haut, on voit très bien le fond de la vallée !
Après une visite mémorable, retour à la gare, où un autorail de PeruRail se repose.
Puis ce fût repartit pour 4 heures, nettement plus dur à supporter qu’à l’aller, surtout que la nuit tombe vite là-bas ! Un dernier autorail pour la route avant le clap de fin.
A bientôt pour d’autres aventures,
Erebos