Dans le kôyô du Tôhoku
Pour ce dernier voyage au Japon, je suis allé chercher directement les belles couleurs de l'automne japonais, le "kôyô", dans le Tôhoku.
Après la petite introduction du Narita matsuri, la petite famille a pris un Narita Express, puis un shinkansen pour Akita, donc un Akita shinkansen, le Komachi E6系. Pas grand chose à dire là dessus car la nuit tombant rapidement, je n'ai rien vu du paysage.
Tout commence le lendemain, nous sommes le 22 octobre.
Une nuit à Omagari, petite ville sur la ligne du Akita Shinkansen et la JR Où line.
Nous prenons un train local, JR 701dès 7h du matin, dans un brouillard a couper au couteau ! Un truc de dingue, le conducteur n'arrêtait pas de lancer des coups d'avertisseur tellement il n'y voyait rien, tout crispé sur ses manettes, à moitié debout, la preuve ...
Juste avant d'arriver à Yuzawa, le train marque l'arrêt à Shimo-Yuzawa. J'y vois quelque chose que j'adore : des inawara ! des 'choses' sur lequelles les épis de riz sont mis à sécher de façon traditionnelle. Je trouve cela magnifique, et je rêve de faire des photos de trains avec cela au premier plan. Ce n'est qu'en automne que l'on peut en trouver. Et je vais avoir ceux-là dans la tête durant 2 jours, jusqu'à ce qu'au retour de la montagne, j'ai l'occasion de faire quelques plans.
Nous montons sur les hauteurs de Yuzawa pour aller y voir ce fameux kôyô, qui nous dit-on est actuellement ici à son stade parfait. Pour agrémenter le tout, nous avons choisi un lieu volcanique comme nous l'aimons, avec jigokudani.