Tôkyô RER A
Oulàlà ça sent le titre polémique ça ?!!
Oui, il y a comme un parfum de bordel à la parisienne ...mais en plein Tôkyô !
J'explique.
Japon, J1.
Tout juste descendu de l'avion, les formalités 'administratives' achevées (Rail Pass à activer, Euros→yens, carte SIM, ...), on prend un premier shinkansen pour se rendre à Kanazawa. On voulait réserver des places dans un Kagayaki mais au dernier moment, plus une place libre, 'full' !
Pour un Hakutaka, pareil ! Bon, bon, alors il ne reste plus que la formule du jiyuseki, un système tout japonais, placement libre dans quelques voitures dédiées. Premier arrivé, premier servi.
Alors nous voilà à 4 à attendre 30 minutes avant l'arrivée du train.
Les quais shinkansen de Tôkyô sont bondés. Nous sommes en fin d'un grand week-end de 3 jours (samedi + dimanche + lundi férié). Ceci explique cela.
Avant notre train, un E7系 Hakutaka, un E5系Hayabusa fait le plein comme jamais !
Pour ceux qui ont déjà pratiqué le rail japonais et ses gares, vous savez qu'il y a des marquages au sol indiquant l'endroit où vous devez attendre votre train. En file indienne, si vous arrivez en premier, vous rentrerez en premier dans le train et serez assuré d'avoir une place assise, surtout en gare de départ comme ici à Tôkyô.
Devant nous il devait y avoir 6-7 personnes qui attendaient déjà. Rien de grave, une voiture de shinkansen contient pas mal.
De plus il y a aussi un système de marquage pour le premier train, puis une ligne de couleur différente indiquant l'emplacement d'attente pour le deuxième train.
Le premier train passé, là le Hayabusa, la deuxième ligne (c'est nous) se décale sur le premier marquage. Et c'est là qu'on a senti le vent tourner dans le mauvais sens !
On s'est décalé mais tout un tas d'intrus est venu s'agglutiner et s'immiscer un peu de partout.
Alors qu'il y avait une femme juste devant nous auparavant, tout à coup voilà un jeune homme à sa place et elle plus devant. A côté de nous, et non derrière, 2-3 touristes chinois se pointent tout à coup, l'air de rien, ne nous regardant jamais dans les yeux alors que moi je les fixais bien intensément. Chacun ses parasites et le Japon en est rempli maintenant. Plus la peine d'espérer visiter un lieu touristique sans sa horde de putains de chintoks en groupe qui envahissent et polluent tout. Avec leurs sales manières, des perches à selfies à la con de tous les côtés, ça beugle, s'interpelle, rigole fort, se pose devant toi pour être le premier, le mieux placé, te bouscule sans dire pardon. Bref, ça mérite des baffes dans la gueule et ça te gâche au plus haut point ton plaisir de voyager au Japon. Il va falloir que le Japon mette le hola sur ce phénomène d'envahisseurs ! OK ça rapporte de l'argent, l'économie va bon ...train grâce à eux, mais ce pays perd son âme et les gens deviennent aigri.
Le pire c'est quand le Hakutaka a ouvert ses portes, signal de l'embarquement. La file qui devait embarquer sagement, comme il se doit d'habitude, s'est transformé en une masse informe avec des gens se bousculant de partout pour tous en même temps être les premiers à vouloir rentrer !!!
Jamais vu un bordel pareil au Japon !??
En pleine gare shinkansen de Tôkyô, non mais où va-t-on ?
Les chinois, je les avais bien vu venir, et ils ont bondis sur les portes ces connards, sans se soucier d'une quelconque file d'attente. Les japonais d'habitude bien placides, ont bien protesté mais le tout était étouffé dans la masse. Moi, avec ma fille que je tenais fort par la main, et grosse valise de l'autre côté, j'ai eu un mal fou à progresser sans me faire écraser.
Heureusement, ma femme avait bien vu aussi le vent tourner mauvais, et en bonne japonaise habituée aux habitudes françaises, s'est précipitée pour s'engoufrer à bord du train. Elle a eu le temps de prendre 4 places, en tournant une rangée de 2 pour que l'on puisse être ensemble.
Le train était plein, plus que ça même car tout le couloir central était rempli de personnes qui ont voyagé debout pendant plus de 2 heures.
Les chinois, non loin, assis bien sûr, rigolant comme jamais, j'avais trop envie de les défoncer, de les virer à coup de pied hors du train. Ou attendre de passer par Itoigawa, la gare au bord de la Mer du Japon, pour les foutre à la mer qu'ils rentrent chez eux à la nage.
Oui, je sais mes propos ne sont pas politiquement correct, et même pire que ça, j'en ai rien à foutre. Ces chinois en masse ne niquent mes voyages depuis quelques années, ce qui n'était pas le cas auparavant. Le Japon a ouvert les vannes et c'est des déferlantes.