10h15, j'arrive à Tsuruhashi (dont je me plais à imaginer une correspondance avec la station Parmentier du métro de Paris, ce qui donnerait Tsuruhashi-Parmentier !). Je croise une nouvelle fois la rame Power Loop qui a changé de sens de circulation (sans doute à Tennôji, le terminus officiel de la ligne).
Tsuruhashi, le Densha Otaku en a beaucoup parlé, c'est l'une de ses gares favorites pour admirer le balai des trains Kintetsu. Il m'y avait emmené en 2011 en plein typhon. Aujourd'hui, le temps est bien meilleur !
Je suis venu ici pour le passage du Shimakaze reliant Osaka-Namba à Kashikojima. Il doit s'arrêter ici à 10h46. En attendant, j'ai de quoi m'occuper, même si l'heure de pointe est passée.
On m'a demandé récemment pourquoi les rames japonaises roulent avec un nombre important de pantographes levés, comme par exemple sur le Kintetsu 12200 ci-dessous où il y a quatre pantos pour autant de voitures. J'avoue ne pas avoir d'explication, si quelqu'un a une idée ?
Bonne pioche ensuite avec cette rame série 5800 dans sa livrée unique marron.
Puis le Shimakaze passe à l'heure dite, mais ce n'est pas ici que j'en ferrai mes meilleurs plans.
Je prends encore cette rame hétéroclite composée d'un Vista EX et d'un ACE, et je vais voir ailleurs.
Toujours présent même si j'ai peu de temps en cette fin d'année...
Pour ces nombreux pantographes j'ai une hypothèse, c'est qu'il n'y a pas de ligne haute tension sur le train pour véhiculer la puissance nécessaire aux groupes de traction.
L'ETR 450 italien avait une technologie assez semblable avec des groupes de deux voitures équipées en traction et un ou deux pantographes n'alimentant que ces deux voitures.
Pour le matériel plus ancien c'était plus simple de procéder ainsi, chaque élément moteur est énergétiquement indépendant et il n'y a que la commande des moteurs à véhiculer depuis le poste de conduite occupé.
A+ et une toute bonne fin d'année!!!
Nicolas