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Densha Otaku 365 
12 mai 2016

Tout sur le taïko

Nous sommes toujours à Narita, la ville, pour assister aux festivités du taïko-matsuri au Narita-san, le grand temple.
Après le spectacle du grand concert, et une petite balade dans le parc du temple pour y admirer les cerisiers en fleur, nous revoilà vers la sortie mais l'oreille attirée par le son lourd des joueurs de taïko.
Après le grand concert tous ensemble, les groupes se sont dispersés dans et autour du temple, dans les rues de la ville.
Si bien qu'en se promenant il est très facile de tomber sur l'un de ces groupes.
Juste avant de ressortir du temple un groupe de jeunes était en démonstration. 
Et comme à chaque fois je suis bluffé par leur niveau.
Pour moi ce sont des professionnels. 
Tout est parfait, visuellement et auditivement.
Peut-être que pour un spécialiste il trouverait à redire, moi j'adore.
Et ma fille de 5 ans est devenue fan en une matinée. Elle restait baba devant ce spectacle. Elle ne cessait de faire des vidéos avec son petit Nikon, sûrement trop mais qu'importe, quand on aime ...

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Les joueurs de taïko s'impose une discipline drastique, ils sont comme des sportifs de haut-niveau artistique !
Le rythme dans la peau il faut avoir.
Le sens du beau il faut avoir aussi.
Le respect du groupe, la discipline il faut avoir.

Ceux qui ne jouent pas restent sur le côté, sagement alignés, et écoutent, encouragent, donnent de la voix pour leurs camarades à l'oeuvre.
Les photos sont aussi belles à faire des joueurs que de ceux qui écoutent ...

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Si vous pensez que de faire du taïko c'est juste taper sur un tambour, regardez ces images, les positions qu'adoptent ces joueurs, 
et le faciès grimaçant de ce garçon laisse entrevoir toute la difficulté de la chose ...

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Savez-vous que pour fabriquer un tambour, il faut un arbre !
On choisit un arbre de la circonférence voulu pour que l'objet produise ensuite un son plus ou moins lourd. Il faut couper le tronc et l'évider. Un taïko c'est donc un morceau de tronc brut creux en son centre. Le bois est mis à sécher autant de temps qu'il faut en rapoort avec sa taille. Les plus gros sont entreposés plusieurs années à sécher. Ensuite il faut tendre une peau de vache. Plus le ta¨ko est grand plus il faut trouver l'animal le plus gros qui soit, et là il y a une limite.
Les taïko d'un mètre de diamètre, donc très imposant, autant à fabriquer, à porter qu'à jouer, sont très long à concevoir. Il sont réservés aux joueurs professionnels, très aguerris. 

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