Retour sur cette image de la veille, au cours de la Isumi line.
Du monde se masse à l'avant et vers les fenêtres, nous passons dans 'la zone' !
En effet au loin j'aperçois... quelque chose !? comme un voile dans un passage étroit au milieu d'une forêt dense.
Il se crée là une sorte de condensation, une forte humidité naturelle visible.
Etonnant !
Le trajet continue.
Nous nous arrêtons quelques minutes dans une gare, qui en mars est l'attraction grâce à ses cerisiers en fleurs. Les photographes y viennent par grappes.
Là mi-février il n'y a que des branches dénudées et beaucoup moins d'attrait.
J'avoue bien que le coin doit être magnifique à différentes saisons, du printemps à l'automne, sauf en hiver.
Les sakura, les fleurs jaunes qui bordent la ligne (nanohana), les rizières, forêts en automne, tout cela demande à être exploité.
Sur le site de la compagnie de très bonnes images sont visibles, comme celle-ci ...
C'est le même train que celui dans lequel je suis aujourd'hui mais avec des conditions forts différentes. Magnifique !
Allez en voiture, c'est reparti ! Notre conducteur bedonnant aux manettes de son beau train tout neuf ou presque, mars 2012. Pour une petite compagnie de ce type qui peut se traîner des antiquités pendant 50 ans ...
Ce n'est pas parce qu'on est gros que les femmes ne vous aiment pas, au contraire l'une d'elles est venue s'installer juste à côté de lui et ils ont bien rigolé en se racontant des tas d'histoires. Ça faisait plaisir à voir.
C'est surtout, je pense, parce que notre conducteur est un vedette, un pilier de la Isumi. Beaucoup semblaient l'apprécier.
Et pendant ce temps dans la voiture restaurant, encore plus récente car datant de mars 2013, ça jacassait aussi tout en se remplissant la panse.
Un bien agréable voyage.
On aurait tort de bouder ces trains de petites compagnies, si typiques, charmants. La vraie ambiance Japon elle est là !
Moi je ne vis que pour des moments comme ça.
Autant toute la première partie fut gâchée par la pluie, des ratages. Ce moment heureux sur la Isumi a tout ratrappé.
Et ce n'est pas fini ...
