Erebos Namboku Trip 7, Tôkyô One

Avant de partir pour ce « Namboku trip », j’avais demandé au Densha Otaku s’il n’avait pas quelques horaires de trains spéciaux à me donner, notamment pour le week-end que j’allais passer à Tokyo. Parce que les joyfuls, on a plus de chance de les voir en fin de semaine qu’en début. Justement il en avait un à me proposer : le Kobuchizawa Panorama Go, effectué par le joyful série 485 Hana, entre Chiba et Kobuchizawa sur la ligne principale Chūō. En plus il passe vers 8h15 à deux pas de mon hôtel, donc c’est parfait. Et comme un grand, j’ai trouvés deux autres trains (un peu) spéciaux passant au même endroit, les Shinjuku Wakashio et Shinjuku Sazanami.

Direction le pont qui permet aux trains de la ligne Chūō-Sōbu de franchir la rivière Sumida, entre Asakusabashi et Ryōgoku. Mais le point de vue est un peu gâché par des travaux, et la pluie commence à tomber. J'attends tout de même le passage du Shinjuku Wakashio, effectué par un JR 255.

Du coup je passe au plan B, Je vais en gare de Kinshichō, où le Kobuchizawa Panorama Go et le Shinjuku Sazanami doivent se croiser à 8h10 précise.

Effectivement, voilà le Hana en provenance de Chiba, pile à l'heure.

En face, le Shinjuku Sazanami, effectué par un E257-500, arrive de Shinjuku avec quelques secondes de retard.

Puis les deux trains repartent vers leurs destinations champêtres (la préfecture de Yamanashi pour l'un, la péninsule de Bōsō pour l'autre).

Joli cisaillement du Hana qui passe des voies de la ligne Sōbu à celles de la ligne Chūō-Sōbu.

Puis je prends le premier train pour revenir à Asakusabashi, juste derrière notre cher Hana. Mais ce n'est qu'un au revoir !

Je passe par la case hôtel pour récupérer mon touriste, que j’arrive à convaincre de m’accompagner à Ueno pour voir l’arrivée de l’Hokutosei, à 9h26. Promis, après on ira au parc !

À Ueno, je ne suis pas le seul à attendre le train de nuit. Même s’il n’a plus de service régulier depuis le dernier changement de service, l’Hokutosei continue de rouler à raison de 3 A/R Ueno-Sapporo par semaine, en alternance avec le Cassiopeia dont il a adopté les horaires. Mais à l'ouverture du Hokkaidō Shinkansen, tout celà sera fini.

Sauf qu’à 9h35, on ne voit toujours rien venir. Une annonce retentit mentionnant l’Hokutosei et tout le monde s’en va. Aïe ! J’apprendrai la raison du gros retard (ou de l’annulation) le soir à la télé : il y a eu la veille un dégagement de fumée sur un Super Hakuchō en plein tunnel du Seikan. Les passagers ont dû être évacués et la circulation fût interrompue de nombreuses heures. Décidément je n’ai pas de chance avec les trains de nuit au Japon : en 2011, j'avais attendu en vain ce même Hokutosei à Oku et en 2013, le Sunrise Express m’avait fait faux bond à Takamatsu. Le JR 651 qui vient d'arriver sur la voie d'à coté n'est qu'une maigre consolation... 

Un peu déçu, nous nous dirigeons vers le parc d’Ueno. Il pleut, et les sakura commencent à perdre leurs pétales. Décidément ce n'est pas la joie !

Et si on allait au zoo ? Hum pourquoi pas, l'entrée n'est pas chère (600 ¥), il y a des pandas et plein d'autres animaux sympas.

Et il y a le monorail du zoo d’Ueno, un des 3 monorails suspendu du Japon. Ok, ce n'est qu'une attraction touristique, mais il est exploité par la Toei, au même titre que 4 lignes de métro, ou la Toden Arakawa. 

Ensuite nous passerons à la bibliothèque de l'université de Tokyo (chacun ses centres d'intêrets) et nous terminerons l'après-midi à Asakusa.

Spacia et Himiko, jolie combinaison ! (au fait, vous avez vu la nouvelle robe du Spacia).

Enfin, nous terminons la journée avec les sakura de nuit de Chidorigafuchi.