ElectrOyama

18h40. Oyama eki.

Je viens de laisser partir le Resort Yamadori.
Me voilà revenu vers mon port d'attache roumain du moment pour une dernière nuit d'angoisse. Pas de faux clown à l'horizon, mais un hôtel pire qu'un cirque pour funanbule de nuit sans sommeil.
Avant de le retrouver, je décide de monter à la gare shinkansen pour voir s'il est possible de tenter quelques derniers plans sur ces bolides fuselés.
Et pourquoi pas des filés à haute vitesse (les shinkansen) pour de basses vitesses (en reflex).
Ce sera le cas car le soleil lèche déjà les monts lointains ...

C'est le Fujiyama tout là-bas au fond?
On a qu'à croire que oui pour bonifier les choses.

Et pour démontrer qu'Oyama, en plus de ses hôtels borgnes, est réellement une charmante cité qui mérite le détour pour un dernier coup de blues ultra déprimant, voilà un panorama digne des plus grands paysages de rêves comme l'UNESCO aime à les classer ...

Aaaah respirez un grand coup ce bol d'air pur. Non non ce n'est pas incompatible!
Je vois dans vos yeux émerveillés l'envie folle de venir tenter votre chance pour des vacances merveilleuses ausein de cette bourgade éclectique autant qu'électrique. Dominés par des ondes révigorantes vous partirez au quart de tour à tout bout de champs ...magnétiques!

J'm'en fous, demain soir je passe la nuit dans un ryokan à Hakone, ça va me changer radicalement.

Et les shinkansen; bullet train qui boivent à la source de toute cette forêt de fils high-voltage, que deviennet-ils?

J'en ai bien vu passer en effet, et j'ai bien tenté de les capturer mais j'ai bien chié mes images, voilà le topo du soir ...

Trop en fin de parcours, trop fatigué, trop en tension, les trains passaient et je trépassais. 
On repassera pour la suite ...

Fallait pas que le shink' s'en aille plus vite qu'à 40 km/h pour que j'y arrive ...

Ça reste au final regardable, presque autant que ma prose sans pause du soir qui finit de vous achever avant d'aller vous coucher.

Moi aussi, bonne nuit!