Hirosaki~Shin-Aomori, 12h54~13h23, Où line.
Je suis à bord de mon train hybride HB-E300 'Resort Shirakami', tout content d'avoir eu une place pour relier Shin-Aomori. J'ai décidé entre temps de m'arrêter à Shin-Aomori, sans aller jusqu'à Aomori. Je prendrai ensuite un shinkansen pour aller vers Morioka, mon stop du soir. Je veux fuir le plus vite possible le nord-Tôhoku pluvieux.
J'ai réussi à avoir une place dans le Shirakami mais pas la peine qu'elle soit assise car je n'y serais pas de tout le petit trajet de 30 minutes entre ces deux points.
Il y a bien mieux que de rester assis sagement à sa place, il y a tout devant des places panoramiques juste derrière le poste de conduite où je vais m'empresser d'aller.
Lorsque je monte à bord, cet espace est vide. Quelle chance! Je me place alors sur la banquette juste derrière le conducteur, face à la voie pour profiter au maximum de ce voyage.
J'ai acheté à manger et je vais déguster mes petits sandwichs le regard au loin sur les plaines du Tôhoku.
J'ai aussi pris un dessert, un pain à la crème au lait d'Hokkaidô. Pour me donner envie d'y aller lors de mon prochain voyage. Hokkaidô en hiver, c'est mon rêve et il devrait aboutir dans moins de 6 mois.
Un peu plus tôt lorsque je suis arrivé en gare d'Hirosaki j'ai vu ce jouet pour enfant représentant ce HB-E300 'Shirakami' ...
On peut jouer à l'untenshû (conducteur) si on veut, et si on rentre dedans surtout!
Mais je préfère voir un vrai untenshû à l'oeuvre. Par chance ce jour-là dans le Shirakami, l'untenshû est jeune et comme souvent dans ce cas-là très démonstratif. Il faisait de grands gestes, parlait fort pour pointer les signaux et les PK importants de sa ligne sur sa feuille de route.
J'avais donc bien choisi ma place et ne me lassait pas de l'observer.
C'est tout ce que j'aime dans les trains japonais: voir le paysage par le poste de conduite et avec un conducteur théâtral.
J'ai donc fait quelques images entre deux bouchées de sandwich.
Mais une demie-heure à bord d'un tel train c'est bien trop court pour en profiter à sa juste valeur.
Ce n'est pas trop grave ce coup-là, avec ce temps pourri, c'est moins bien, et puis souvenez-vous que je l'avais déjà pris durant 5 heures sur toute la Gôno line au soleil d'Eki-nox 2012.
A Shin-Aomori, je descends, j'en fais un dernier plan et je le laisse partir sous l'objectif de ma caméra ...
