Mono-funiculaire suspendu de Dresde
Bonjour à tous,
Aujourd'hui je vais vous faire découvrir une curiosité ferroviaire, le chemin de fer suspendu de Dresde (Schwebebahn Dresden dans la langue de Goethe). Techniquement, il s'agit de la combinaison d'un monorail suspendu et d'un funiculaire. A ma connaissance, c'est le seul exemplaire du genre qui existe.
Ce monorail a été construit en 1900 par Eugen Langen, qui a aussi fait celui de Wuppertal. Celui-là, il faut que j'aille le voir un jour, mais en attendant, c'est le monorail de Dresde qui m'intéresse.
Mon voyage commence à la station inférieure, plutôt jolie.
J'achète mon ticket au distributeur automatique, puis direction le train pour un départ immédiat.
Vu comme ça, on dirait vraiment un funiculaire classique, mais dès la sortie de la station, le monorail s'élève pour passer une route.
Bon, c'est loin d'être aussi impressionnant que le monorail Shônan ou celui de Chiba, mais c'est sympa quand même ! Le parcours fait 274 mètres de long pour 84 mètres de dénivelé. Au total, il y a 33 piliers.
4 minutes plus tard, j'arrive à la station supérieure.
En haut, on a une superbe vue sur l'Elbe et la ville de Dresde, avec au premier plan le pont de Loschwitz dont le style s'accorde bien avec le monorail.
Depuis les terrasses du sommet, on peut admirer la technique inhabituelle utilisée par ce train : la caisse est suspendue par deux bras sur un unique rail porteur, identique à un rail classique de chemin de fer.
Comme sur un funiculaire classique, la caisse est tractée par un câble (que l'on devine sous la poutre de support du rail) et quand l'une monte, l'autre descend pour équilibrer le tout. Finalement, ça ressemble beaucoup à un téléphérique, le rail rigide replaçant le câble porteur.
Entre 1984 à 1992, le monorail a été profondément rénové. Derrière la station supérieure, il reste quelques vestiges du monorail original, un rail et une partie de la machinerie.
Sinon sur la colline d'à coté, il y a un vrai funiculaire, mais c'est tellement banal que j'ai passé mon tour !
Pour finir, voilà une vidéo qui résume tout le parcours (d'ailleurs, j'y fais une discrète apparition...)
à bientôt,
Erebos