Me voici donc à Iidabashi, en plein centre de Tokyo. Ce sera mon camp de base pour 4 jours.
Pour une fois je ne suis pas complètement déphasé en arrivant, car je viens de passer 4 jours à Hong-Kong (je raconterai ça plus tard). Et une fois n'est pas coutume, l'aéroport de Narita s'est mis au niveau de Charles de Gaulle : roulage interminable, panne de la navette et queue immense à l'immigration. Du coup je n'ai plus le temps d'activer mon JR Pass pour prendre le dernier Narita Express et je suis bon pour payer un billet sur le Skyliner. J'ai au moins la satisfaction de tomber sur le macaron Blue Ribbon.
En arrivant, j'ai le soulagement de constater que les cerisiers sont toujours en fleur. Oui j'étais assez inquiet, car les cerisiers ont commencé à fleurir dans le Kantô dès le début du mois de mars, avec deux bonnes semaines d'avance sur les prévisions. Heureusement, un refroidissement et l'absense de grosses pluies ont permis de faire tenir les sakura jusqu'à la fin mars, juste à temps pour moi. merci Mère Nature !
Après une bonne nuit, je pars à la chasse.
Iidabashi se trouve sur la ligne Chûô-Sôbû, là où la ligne suit la rivière Kanda. Le panorama est sympa, mais l'orentation du soleil (voilé) ne joue pas en ma faveur.
Ce n'est pas grave, je sais que ce soir, le soleil aura tourné. Direction donc la gare, pour Shinjuku. J'aurai droit au premier exemplaire (B1) de la longue série des E231.
A Shinjuku j'active mon JR Pass qui a un peu évolué. Plus grand et les dates de validité sont désormais imprimées et plastifiées (y aurait-il eu de la fraude ??). J'en profite pour me balader un peu autour de l'hôtel de ville.
Je rejoins ensuite la gare proche de Higashi-Nakano car j'avais repéré sur Wikipédia que la ligne Chûô était bordée de cerisiers à cet endroit. Une bonne occasion d'associer densha et sakura. Le coin semble bien connu, on y emmène les bambins par chariots entiers !
Ligne Chûô oblige, le trafic est important, dominé par les E233 et les E231.
De temps en temps, un E257 vient interrompre la monotonie.
Mais celui que j'attends (depuis une heure), c'est le train star de la Chûô, j'ai nommé le E351 "Super Azusa". J'ai même eu droit un petit concert de klaxon, ce qui est assez rare pour être signalé (il faut dire que je n'étais pas tout seul sur la passerelle).
Le sourire aux lèvres, je retourne vers la gare de Higashi-Nakano.
Ici on a les noirs et les arabes, là-bas ils ont les chinois pour leur gâcher la vie.