Densha (Ibusuki) Girls II
Puisqu'il en est ainsi, qu'Erebos en a déjà terminé de ce si beau voyage retour, je reprends seul la barre ...
Deux barres en fait, jaunes de bonheur au passage d'un Nanohana à côté.
Récapitulatif des événements:
- Rencontre rapide d'un belle Densha Girl (Oscar n'a pas encore approuvé la chose?!), délaissement pour d'autres en fait peu intéressées, bref coucou au conducteur, et je reprends ...
Voyage retour dans ce densha 40 qui lui-même retourne vers Kagoshima.
Je retente ma chance auprès d'une autre Densha Girls dont ce petit train local regorge ...
Mais là encore, dans un demi-ronflement accompagné d'un filet de bave, le refus sera net.
Cette faculté qu'ils ont tous à s'endormir partout en un instant.
Mais mon oeil de faucon (pourtant l'Hayabusa est loin de là!), vient de repérer une superbe proie qui a fait bondir mon coeur en une fraction de seconde.
Je meurs ...de chaud! Malgré les vieux ventilateurs qui brassent l'atmosphère bouillante du Kiha 40 circulant dans mes veines à la vitesse de l'éclair
Les vieux ventilateurs comme on en voit plus beaucoup, surtout à afficher encore le sigle 'JNR' (Japan National Railway) d'avant la privatisation de 1987. Si vous en voyez lors de vos voyages n'hésitez pas à photographier.
Bon, j'ai annoncé une superbe proie, je fonds sur cette image pour vous la présenter ...
J'aime cette image.
Tant de douceur dedans.
On est au Japon. On y est bien. On voudrait que le temps s'arrête là, comme ça, sur cette délicate scène.
J'essaye de reprendre mes esprits.
Je tombe sur un gaijin qui gobe les moucherons, ...tiens Erebos qui dort!?!! Il n'a que ça à faire ou quoi? Et le boulot! C'est pas pro ça! Ce charmant petit Kiha regorge de plans sublimes à faire et monsieur ferme les yeux!?! Seul un papy obtient un peu d'intérêt à ses yeux mi-clos.
Ben moi aussi j'peux l'faire ...
Avec sa chemise hawaienne c'est vrai qu'il est fun!
Mais ce n'est pas lui qui attire le plus mon attention.
Je suis revenu vers ma place, où je ne me pose pas encore. Souvent ce n'est pas la peine que je prenne une place assise dans le train car je ne fais que me déplacer pour faire des photos!
A mon point de départ je retrouve mon premier amour, celle avec qui j'avais tout de suite eu une grande histoire en 2 photos sur le quai de Kiire eki juste avant que n'arrive ce harem ambulant.
Mais elle ne m'a visiblement pas pardonné mes récentes infidélités, et ne veut plus rien savoir de moi. Pas même un petit regard, plus un sourire. La voilà fermée comme une huître ...
Je veux bien renouer moi!
Allez quoi, sois pas vache, regarde-moi encore au moins une fois.
...
Pas moyen!
Un regard de biais vers un school girl pour me redonner de l'appétit ...
... qui ne daigne pas lever les yeux de son portable bon à tout faire. Bon à surtout capter toute l'attention des gens sur le virtuel de nos sociétés de lobotomisés!
Je m'en vais de l'autre côté, me rafraîchir les idées, me changer le regard ou vice-versa.
Du côté du poste de conduite resté vacant, j'admire le paysage qui se déverse par l'arrière, telle une longue langue qui pend à l'infini.
Dans ce cadre se déroule une route qui serpente très joliment sur le rivage bleuté contre des montagnes verdoyantes ...
Ce n'est pas encore mon point final à ce voyage, mais c'en est tout pour aujourd'hui.