En attendant Densh’O – épisode 9
Enoshima, 15 juillet, 17h53
Après 2 heures de promenade sur l’île d’Enoshima, retour aux choses sérieuses : direction la compagnie préférée des grands et des petits : Enoden.
Il faut dire que le trajet qu’elle emprunte est très plaisant : on suit la mer, on serpente entre les maisons ; il y a même un passage au milieu des voitures. C’est la ligne qui vous emmène aux temples de Kamakura et au Grand Bouddha. Quant au matériel, qui tient plus du tramway que du train, il est très varié.
Commençons par un Enoden 1000, Blue Ribbon 1980, vu ici en gare d’Enoshima et que je vais me dépêcher de prendre une fois que la barrière se soit relevée.
Deux stations plus loin, me voilà à Kamakura-kôkô-mae, pile au milieu de la ligne, avec une superbe vue sur le littoral.
Arrive alors l’Enoden 20 avec son look rétro. Il a été construit en 2002 pour les 100 ans de la compagnie.
Accouplé juste derrière, un Enoden 2000. Il a reçu un Good Design Award en 1990.
Je ne pense pas que c’est le critère esthétique qui l’a fait gagner (enfin chacun ses goûts), mais il y avait des reflets sympas sur son large pare-brise !
La station est tellement petite, coincée entre la route et les habitations, qu’il n’y même pas de guichet. Ce qui m’a permis de sortir sans devoir repayer pour reprendre le train. Et c’est avec grand plaisir que j’ai vu arriver l’Enoden 10 dont les couleurs rappelle étrangement celles des voitures de l’Orient Express dont je vous avais parlé dans ce message!
Puis c’est au tour de la série la plus récente de passer : l’Enoden 500 type II (parce qu’il y a déjà eu une série 500 par le passé) avec l’île d’Enoshima en toile de fond.
La nuit commence à tomber, je me dis qu’il est temps de rentrer. Mais je m’attarde quand même en gare de Kamakura où j’aurai droit à deux séries 2000.
Mais je ne peux pas m’empêcher d’être un peu déçu :
1. Je n’ai eu droit qu’à une livrée spéciale, celle sur le 2000 ci-dessus,
2. Les employés n’avaient pas de livrée… heu je veux dire de chemise hawaïenne. Max est-il tombé sur un employé excentrique, un touriste jouant les shashô, à moins qu’il ne s’agisse d’une opération spéciale (comme c’était le cas au Prince Hôtel de Shinagawa) ?
C’est sur ces profondes réflexions que je prends mon train pour Ikebukuro.
Demain le Densha arrive !
A SUIVRE…