EREBOS JAPAN TOUR 2011
En attendant Densh’O – épisode 4
Ikebukuro, 14 juillet, 09h38.
J’ai rendez-vous avec mon ami sur place à 10 heures sur les quais de la Yamanote pour passer la journée avec lui. Pas grand-chose de ferroviaire à raconter, quoique…
Comme j’étais un peu en avance, j’ai eu le temps de trainer sur les quais JR d’Ikebukuro et de voir que le quai 1-2 avait un bon point de vue.
E231 de la Shônan-Shinjuku
JR 205 de la Saikyô
Je n’étais d’ailleurs pas tout seul sur ce bout de quai. Un jeune otaku, avec son bottin des horaires du Japon, shootait comme moi les trains. Et chose étonnante, il est venu me parler ! Oh juste quelques mots, les noms des trains principalement. Mais aussi pour que signaler quelque chose du coté de la gare Seibu. Je regarde et oh put**, mon Galaxy Express qui se barre ! Je n’ai pas pu faire mieux que ce cliché flou :
Puis mon compagnon est reparti en me saluant. Vu le nombre de trainspotters que l’on rencontre là bas, dommage que ce genre d’échange n’arrive pas plus souvent.
J’ai ensuite passé une partie de la journée à l’Edo-Tôkyô Open-air Architectural Museum, une annexe du grand musée de Ryôgoku.
On y trouve des bâtiments authentiques qui ont été déplacés et préservés, de la ferme d’Edo aux magasins du Tôkyô des années 30, en passant par un établissement de bains qui a inspiré Miyazaki pour « Le Voyage de Chihiro » (le studio Ghibli n’est pas très loin).
Et au milieu de tout ça, un vieux tramway modèle 7500 qui peut-être, a servi de modèle à celui que l’on voit dans Chihiro.
Dans le parc jouxtant le musée, on trouve une « steam locomotive » C57 avec tender et wagon, mais ouverte seulement le week-end (remarquez, au moins on n’a pas de gnomes courant dans tous les sens !).
Et puis voilà c’est tout ce que je vous raconterai de cette journée. Mais histoire de célébrer la fête nationale (rappelez-vous, nous sommes le 14 juillet), voici un petit florilège de ce qu’évoque la France aux japonais.