4 h 12 separtimonkiki : je n’arrive plus à dormir et ma charmante femme non plus. Nous nous réveillons. Il faudra songer à prendre des hôtels moins près des voies ferrées la prochaine fois...
Ma délicieuse épouse me fout dehors et je me demande où je vais bien pouvoir aller traîner mon appareil photo ? A la gare par exemple ? Comme c’est original ! M’y voila déjà.
Sur le parvis les ekiin en short-yukata et les shashootes en bel uniforme font une danse lascive en l’honneur d’un kami ou d’un train local (je ne sais plus).
Je vais sur les quais, quelques densha du coin.
6 h 47 : J’en emprunte un, j’arrive à la deuxième ville dont je vous ai déjà parlé récemment. Je revois ce très grand pont.
Dans les sous-sols de la gare l’affichage des départs y est toujours particulièrement ingénieux.
Dans les rues les girls ont pris un petit coup de sang alors je gicle moi aussi.
14 h 85 : J’arrive enfin à la troisième ville, je n’ai toujours pas mangé (tant pis pour aujourd’hui, peut-être demain hein Benjamin ?). Le problème c’est qu’il y a opération « gare morte » dans ce bled : pas un combini d’ouvert, pas un onigiri en vue. Papi et moi on est complètement dans la louse.
En fait pas du tout : ce jour-là c’est matsuri et toute la ville est dans la rue, en lampions et en short-yukata. Ça explique la gare déserte.
La fête se termine par un lancer de tomates confites par des moines aveugles sur les chapeaux des reines de beauté. Quelle dextérité !
Je ne m’attarde pas car je n’ai pas envie de prendre une tomate perdue et ma (toujours) délicieuse épouse m’attend à la quatrième ville. Je me mets en train (et dans le train c’est mon train-train cher public) pour y aller. J’en ai un qui part à l’instant (17 h 32).
Sur le parvis de la gare de destination : une drôle de construction mi-moderne mi en bois, un torii à double circonvolution hélicoïdale, mais d’explication que dalle !
Je vais plus loin sur le parvis : la fontaine changeante m’indique alternativement l’heure et le nom de la ville par de petits jets d’eau. Je suis bien au bon endroit, me voila rassuré !
Je vais dans une drôle de piscine où les gens se baignent tout habillés.
Et enfin je retrouve ma douce au point de rendez-vous convenu devant cette célèbre lanterne dans le non moins célèbre jardin de la ville.
Bilan de la journée : 925 calories, 12 kilomètres, 3 Calpis et 0 Ekiben. Je me rends compte que:
- la première syllabe du nom de la ville de départ,
- la deuxième syllabe du nom de la deuxième,
- la troisième syllabe du nom de la troisième
- et la quatrième syllabe du nom de la ville d'arrivée
forment le nom d’une rivière chère à l’auteur de ce message et pour cause !
Saurez-vous trouver cette rivière ?
C’est pas moi qui a commencé avec les jeux de mots vaseux, c’est Erebos :-D
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Et la solution est trop facile pour que je te la donne !
Amicalement.
Oscar.