Les jeudis d'Erebos, épisode 4

Rappel de l’épisode précédent :
De la gare de Kawasaki (en bas), j’ai pris la ligne Keihin-Tôhoku (en bleu) et je suis arrivé à Shinagawa. J’ai passé un peu de temps sur les quais, où j’ai notamment vu 2 nouveaux Narita Express. J’ai ensuite pris la Yamanote (en vert) et je suis monté faire un petit coucou à l’empereur (mais lui,  il ne m’a pas vu !)

Après cet intermède touristique, je retourne vers la Yamanote. J’entraperçois la gare de Tôkyô en plein ravalement de façade, mais je tourne avant car j’ai une petite course à faire au Bic Camera de Yûrakuchô. Ceci fait, je prends un E231-500 de la Yamanote, direction le sud.

Quelques semaines auparavant, j’avais envoyé au mail au Densha Otaku car je n’arrivais à retrouver les horaires d’un certain train qui était pourtant censé venir sur Tôkyô une fois par jour. Je craignais un arrêt prématuré de la liaison, mais le Densha Otaku m’a vite rassuré, me suggérant au passage un endroit où l’attendre. C’est donc là que je me rends, à Tamachi-eki.

Je sors de la gare et je me rends vers la passerelle d’où j’aurai une très belle vue. Sauf que, il va falloir se battre : je ne suis pas tout seul. On a beau être un mardi en fin de matinée, 2 photographes sont déjà installés avec trépieds et gros objectifs. Mais c’est bon, il y a encore de bonnes places. Par contre, il ne faudra pas en bouger !

Je pense que les plus fidèles lecteurs de ce blog ont déjà deviné ce que j’attends. Pour les autres, ces quelques photos devraient vous mettre sur la voie.

Par ordre d’ancienneté, un shinkansen 300, puis un 700 et enfin un N700. Ne manque plus qu’ à la collection un… un… mais oui, le 500 ! Et ceux qui ont lu l’article du 28 février savent pourquoi il y a plus en plus de photographes à se presser à mes cotés. Car en ce début février, le 500 fait ses derniers voyages vers la capitale. Ensuite, il ne se cantonnera qu’au sud-ouest du pays.

Le défilé un peu monotone des shinkansen blancs de la Tôkaidô continue avec pour seuls bruits que ceux des appareils photos. Car mes voisins sont des modèles de mutisme. Pourtant un gaijin qui vient spotter des trains, ça ne doit pas arriver tout les jours. Surtout qu’ils devaient bien se douter que j’étais là pour la même raison qu’eux. Heureusement, quelques grand-mères un peu curieuses permettent d’échanger quelques mots.
- Qu’est-ce que vous regardez ?
- Les shinkansen
- Oh les shinkansen. Et vous venez d’où pour les voir.
- Je viens de France.
- Oh incroyable !

Histoire de varier un peu les plaisirs, je m’intéresse aux monorails de la ligne d’Haneda qui passent en arrière plan. Du coup ça me donne des idées pour la suite de la journée.

Mais en attendant c’est bientôt l’heure. Le 500 arrivera par l’arrière pour rejoindre la gare de Tôkyô. Puis il reviendra 20 minutes plus tard.
Sans la moindre seconde de retard, l’objet de tout les désirs fait son apparition. Comme il n’est pas sur la voie la plus favorable pour les longues perspectives, j’opte pour la vue de profil.

Du coup, en attendant qu’il revienne, je continue la série avec les autres modèles.

Si j’ai laissé passer quelques 700 et N700, j’ai pris soin d’immortaliser tous les 300 rencontrés. Il faut dire que l’heure de la retraite approche déjà. Ils datent de 1992…

Au loin, un ruban bleu et gris approche. Il ne s’agit de ne pas se louper. Et je ne me loupe pas !

Sur la dernière photo, un densha otaku se cache. Saurez-vous le retrouver ?
Et voilà c’est formidable, il est dans la boîte. Mais je ne le reverrai plus jamais à Tôkyô (à moins qu’un exemplaire ne finisse au Railway Museum).  Etrangement, la douzaine de photographes s’éparpille en quelques instant. Mais attendez, il y a encore plein de N700 à prendre en photo…

Bon, plus sérieusement, je commence à avoir faim !

A bientôt,
Erebos

Comments

[Erebos]

-> Benjamin : Là, j'avais un objectif 18-200, sachant qu'il me faut multiplier par 1.6 pour l'équivalent 24x36. Donc au zoom minimum, on peut considérer ça commence à être du grand angle. Sinon j'ai aussi un 12-24 et là, on peut vraiment parler de grand angle. Sauf que ça ma joué un tour du coté d'Asakusa, mais ça, je vous le raconterai une autre fois...

-> Max : c'est gentil, mais je n'ai pas l'expérience, ni la matière pour lutter avec le Densh'Ô !

[Max the shashô]

La grande classe Erebos!

Humm je voit se profiler un super tandem à l'horizon ferroviaire! Maginc Densh'Ô Versus Ereboss The Boss! Les paris sont ouverts! (les bénéfices de cet évènement revenant en intégralité à The Shashô Company (si, si il faut lire les petits caractères en bas du contrat!)!

Bravo pour ces photos superbes!

[Benjamin]

Très bons clichés à Tamachi Eki, celle du N700 a ma préférence, elle me coupe le souffle.
Tu utilises un grand angle ?

[ZuKi]

Merci !

J'avais oublié Erebos...
Toujours aussi chouette ta série ! ☺

[Erebos]

bien vu !